[Sept Instructions aux Frères en saint Jean, Arma Artis, 2004, p. 68]

1 – Dès lors s’entend l’Apocalypse de Jean, avec les sept églises, les sept trompettes, les sept fléaux, les sept coupes et cette phrase point obscure comme il semblait : « Heureux ceux qui lavent leurs robes ; ils pourront disposer de l’Arbre de Vie, et pénétrer dans la Cité, par les portes ». Ainsi Zacharie parle de la pierre unique aux sept yeux et il est sept dons de l’Esprit, et aussi sept Béatitudes pour les mêmes raisons que l’on percevra désormais plus aisément, répétant après Jésus, qui nous les enseigna, les sept demandes au Père. Ce sont signes et moyens de notre ascension dans la descente en nous-même, nous qui devons éveiller les sept dormants qui, dans la grotte, gardent la Sagesse. Ainsi le Christ, en délivrant Madeleine de ses sept démons, lui ouvrit les portes de toute Grâce, lui qui demandait que l’on pardonnât soixante-dix-sept fois sept fois, qui est le nombre de la Sagesse et de l’Amour.

[Thuysbaert, Caroline, « La Beauté des Nombres dans l’école de Trithème […] », Miroir d’Isis, n° 22, p. 50]

2 – Le septénaire indique l’union du ciel avec les éléments. Il en va de même, dans le surnaturel, de la paix de la mens avec le corps et du repos éternel dans l’union […].Quand on possède le Sept, la mens unie au corps, on connaît la véritable béatitude, car on a été bien « augmenté ».

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 176]

3 – Si le nombre sept  marque le temps de la création et se rapporte à l’âme du monde, le nombre huit se rapporte au Messie qui apparaît, selon la Tradition, le huitième jour.