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VASE

[Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 1, Pauvert, 1964, p. 314]

1 – En grec, vase se dit ¢gge‹on, le corps, mot qui a pour racine ¥ggoj, l’utérus.

[van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 102]

2–[…] Dans le groupe suivant, cette femme s’apprête ensuite à enfermer un oiseau dans un coffre, peut-être ce « coffret de la sagesse » dans lequel Geber donné la première recette de l’acide nitrique ?

Dans sa signification la plus générale, le coffre était avec la tour, le navire, le tombeau ou la coupe, un symbole du vase. Sans que cela soit contradictoire, le coffre se disant Arca, il pourrait aussi désigner la chose secrète, l’arcane (arcanus), mais également le cercueil (autre signification d’arca), donc la mortification.

VAUTOUR

Voir : Prométhée 1

VAV

Voir : Parole 6

VÉGÉTAUX

[Dorn, Gérard, L’artifice chymistique, Beya, 2015, p. 183]

1 – Il faut en venir maintenant aux végétaux : On appelle végétaux les corps qui prennent leur nourriture de la terre par une racine qui y est fichée. Ils sont de trois genres :

- Les herbes qui végètent sans se conserver au-delà d’un an ou un peu plus dans la terre, mais que la nature propage par putréfaction de leur semence tombée en terre, une fois que leurs feuilles et leurs tiges sont desséchées.

- Les arbres sont de très grands végétaux qui se dressent moyennant de solides racines en souches, troncs et rameaux, solides également, et qui se conservent plusieurs années.

- Les plantes sont des végétaux intermédiaires entre ceux-là, plus grands que les herbes mais bien plus petits que les arbres ; ils rappellent pourtant la forme de l’un et l’autre. Ils vivent plus longtemps que les herbes, mais périssent plus tôt que les arbres.

Mais j’ai estimé qu’il ne fallait pas s’y arrêter, étant donné que tous les philosophes, même les plus médiocres, en ont la connaissance.

VENT

[Fabre du Bosquet, Concordance, Le Mercure Dauphinois, 2002, p. 54]

1 – Le vent n’est pas autre chose que l’air agité. Le vent a donc porté le mercure hermétique dans son ventre, puisque l’air est la substance qui l’enveloppe et qui nous le transmet.

[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 136]

2 – Le vent est le mouvement de l’air, dont la lune est le moteur.

VENTRE

Voir : Dos 1

VÉNUS

[d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 112]

1 – « Quidve dolens regina deum ? » Qu’avait-elle donc souffert, la reine des dieux ? Le jugement du troyen Pâris est bien connu : Junon évincée, c’est Vénus qui reçut la pomme destinée à la plus belle. Et d’où savons-nous qu’elle est la plus belle ? De ce qu’elle possédait un corps. La beauté du corps est la perfection de l’Art. Conçoit-on l’Art sans corps ? Vénus était donc la plus parfaite des déesses. Le corps de la Pierre, en alchymie, est d’ailleurs appelé Vénus, lorsqu’il est dans son état premier, c’est-à-dire que cette Vénus est la mère de l’or Philosophal fixe et parfait.

[Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 1, Pauvert, 1964, p. 24]

2 – Retourné sur sa croix, le signe de la terre devient celui de Vénus, de cette Aphrodite que les Adeptes désignent, plus précisément, comme étant leur sujet minéral de réalisation.

[van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 36]

3 – Vénus, avec qui Mars commit l’adultère, correspondait au cuivre […]. Les amours de cette déesse la portèrent également vers Mercure avec lequel elle conçut Hermaphrodite, cet être androgynal qui symbolisera la pierre philosophale parce qu’il était doué comme elle de deux natures.

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 118]

4 – Et d’où savons-nous qu’elle était la plus belle? De ce qu’elle possédait un corps. La beauté du corps est la perfection de l’Art. Conçoit-on l’Art sans corps? Vénus était donc la plus parfaite des déesses. Le corps de la Pierre, en alchymie, est d’ailleurs appelé Vénus, lorsqu’il est dans son état premier, c’est-à-dire que cette Vénus est la mère de l’or Philosophal fixe et parfait. La volatile Junon, quant à elle, est cet air si rebelle et si errant que les disciples de l’Art ont tant de peine à fixer. L’errante Junon jalouse perpétuellement ce qu’elle ne possède pas. C’est aussi pourquoi elle s’attaque à tous les corps du monde pour les détruire, et, avec le temps, elle vient toujours à bout de sa tâche, sauf en ce qui concerne l’or.

[d’Hooghvorst, S., Fil d’Ariane (article paru dans la revue “La Puerta”), n° 25, p. 15-18]

5 – Dans le « De Lingua Latina » (Varron, 63), nous lisons : « Quand les poètes disent qu’un germe entouré tomba du Ciel dans la mer et que Vénus est née de l’écume par l’union de l’eau et du feu, ils entendent que cette force (vis) impulsive des éléments est le fait de Vénus. À ceux qui sont nés de cette force (vis) appartient ce qu’on appelle la vie (vita) ; et l’idée vient de Lucilius : « La vie (vita) c’est la force (vis), vois-tu, et la force (vis) nous pousse dans toutes nos actions ». D’après ces textes, nous pouvons conclure, ou tout au moins entr’apercevoir quelque chose : Vénus a une double signification. D’une part elle personnifie le Printemps, c’est-à-dire le résultat de l’union du ciel et de la terre (Vénus naît de l’écume et est le fait de la force impulsive des éléments). D’autre part, Vénus est « la force qui les lie l’un à l’autre ». […]

« Platon, dans son banquet, admettait deux Vénus ; l’une fille du Ciel et l’autre fille de Jupiter. La première, dit ce philosophe, est cette ancienne Vénus, fille du Ciel, dont on ne connait point la mère, et que nous appelons Vénus la céleste ; et cette autre Vénus récente, fille de Jupiter et de Dioné, que nous nommons Vénus la vulgaire ». […] « ils en parlent tantôt comme d’une femme débauchée, tantôt comme une déesse… » (Dom Pernety, Fables Égyptienne et Grecques dévoilées…).

Ainsi il y a donc deux Vénus, la déesse et la vulgaire ou Vénus et Victoire. Quand Hésiode parle de l’union du Ciel et de la Terre, c’est comme s’il disait : l’union de la Vénus céleste avec la Vénus vulgaire.

La terre (Tellus), épouse féconde du Ciel, contient une Vénus, pour ainsi dire, mais elle est emprisonnée, opprimée, il faut la sortir de son enveloppe matérielle pour qu’elle apparaisse à la lumière et nous procure la Victoire. C’est précisément ce que nus explique Dom Pernety (op. cit. p. 109) : « Qu’est-ce que Vénus ? (…) Vénus, comme un homme, a un corps et une âme : il faut la dépouiller de son corps matériel et grossier… ».

Le même auteur dit aussi que Vénus, selon les Égyptiens et les Grecs, n’était pas considérée comme la déesse du libertinage, et qu’elle avait pour sœur la Vérité, cachée au fond d’un antre. Qu’est-ce que la Vérité, sinon notre Vénus libérée, l’étoile du matin se levant à l’horizon et précédent le soleil ? C’est la Victoire, en un mot, le Printemps.

Au sujet de cette Vénus, la comparaison entre celle-ci et Lucifer est intéressante. Lucifer signifie « porteur de lumière ». Le mot grec « Phosphore » (fwsfÒroj) signifie exactement la même chose. Nous savons que Lucifer est l’ange déchu. Quand il fut jeté hors du ciel, il portait sur son front une émeraude, laquelle, en conséquence de sa chute, tomba et fut profondément enterrée. Cette émeraude, ou lumière, est le vert enfermé dans l’homme, le printemps de l’homme en puissance.

Dire que Vénus vulgaire est une femme de mœurs dissolues et libertines, ou qu’Aphrodite est la déesse des plaisirs et de l’amour, entendus d’un point de vue charnel et humain, c’est faire usage de cette puissance ou force (cette puissance est notre vie et ce qui nous permet d’engendrer) d’une façon dévoyée et déconnectée de la divinité […].

Ce qui est curieux, c’est que (fwsfÒroj) signifie aussi « porteur d’homme » et plus exactement « homme de haut lignage ». Donc nous voyons clairement que Vénus est la force déchue, mais, nonobstant, c’est elle qui nous permettra de devenir brillants et de réapparaître à la lumière.

[d’Hooghvorst, S., Fil d’Ariane (article paru dans la revue “La Puerta”), n° 25, p. 19]

6 – Un autre nom attribué à Vénus par les Grecs est celui de « Déesse de Chypre » (selon Hésiode, là elle « prit terre »), c’est « Cypris » dans le Perviligium Veneris ». (kÚprij), selon le dictionnaire (Bailly) signifie : « la déesse de Chypre », « amour », « tendresse », « la planète Vénus ». Toujours selon le dictionnaire, (kÚproj) est « une plante parfumée qui se cueille à Chypre (…) et dont la fleur ou le suc était employé pour faire de l’huile ou certains parfums et onguents ».

Voir aussi : Feu 5, Lucifer 1, Prométhée 1, Divinité 1, Bélier 1, Lune 1, Matière 6, Phaeton 1, Aphrodite 1, Pourpre 1

VERBE

[Agrippa, H.-C., La Philosophie occulte, t. 3, Éditions Traditionnelles, 1986, p.  26]

1 – Plotin et Philon enseignent que le fils de dieu est la première pensée, c’est-à-dire, le divin entendement procédant du père, de la même manière que le verbe d’une personne qui parle, ou comme une lumière d’une autre lumière. C’est pourquoi il a été appelé le verbe, la parole, et la splendeur de dieu le père ; car la divine pensée concevant le souverain bien par un acte seul, et jamais interrompu, sans internotion ou vicissitude engendre en elle-même sa géniture et son fils, qui est l’intelligence pleine, sa pleine ressemblance, et le parfait exemplaire du monde. C’est ce que notre Jean et Mercure nomment verbe ou parole, et Platon, le fils de dieu le père. Orphée l’appelle Pallas sortie de la tête de Jupiter, c’est-à-dire la sagesse. C’est la très haute image de dieu le père, par quelque relation toutefois, ou quelque absolu interne, comme étant engendrée distincte du générateur, laquelle dit, dans l’Ecclésiastique, parlant de soi-même : C’est moi qui suis sortie de la bouche du très-haut, la première engendrée avant toutes les créatures. […] L’unité engendre l’unité, et réfléchit son amour sur soi. 

[Hermès cité dans Vaughan, T., Œuvres complètes, La Table d’émeraude, 1999, p. 38]

2 – Ce qui en toi regarde et entend, c’est le Verbe du Seigneur, et ton Noûs est le Dieu Père : ils ne sont pas séparés l’un de l’autre, car c’est leur union qui est la vie.

[Charpentier A., Métaphysique de poche, S.l.n.d., p. 18]

3 – L'Evangile de Jean nomme le Logos : Verbum, Lux et Vita. La vie se dit en grec "Bios", ce qui signifie aussi "lien" ; quant à la Lumière (Lux), c'est le "lien" qui sous-tend l'espace, permettant de le mesurer et donc de se situer (locus).

[Hermès Trismégiste., Corpus Hermeticum. Les Belles Lettres, 1972, vol. i, p. 8]

4 – Ce qui en toi regarde et entend, c’est le Verbe du Seigneur, et ton Noûs est le Dieu Père : ils ne sont pas séparés l’un de l’autre, car c’est leur union qui est la vie […].

[Hermès Trismégiste., Corpus Hermeticum. Les Belles Lettres, 1972, vol. I, p. 179]

5 – Le verbe est donc l’image et l’intellect de Dieu (le corps est l’image de l’idée, l’idée est l’image de l’âme). Ainsi ce qu’il y a de plus subtil dans la matière, c’est l’air ; dans l’air, l’âme ; dans l’âme, l’intellect ; dans l’intellect, Dieu. Dieu enveloppe et pénètre tout, l’intellect enveloppe l’âme, l’âme enveloppe l’air, l’air enveloppe la matière.

Voir aussi : Osiris 1, Noms divins 2

VÉRITÉ

[Maïer, Michaël, La Table d'or, Beya, 2015, p. 5]

1 – La Vérité est ensevelie et détenue dans un lieu souterrain clos, d’où il lui est très difficile d’émerger, à moins que le Père, c’est-à-dire le Temps, ne finisse par la révéler en l’en arrachant. 

Voir aussi : Messie 1, Vertu 1, Gabriel 3

VERT
VERTU

[Dorn, Gérard, L’artifice chymistique, Beya, 2015, p. 253]

1 – La vertu des choses est la vérité de chaque chose. La vérité est l’efficacité connue par un signe ou une expérience. L’efficacité est une influence céleste. Tout ce qui n’est pas du ciel ne peut être dit vertu, mais son faux simulacre.

[Charpentier A., Les mystères du Panthéon romain. L’ésotérisme de Virgile, S.l.n.d., p. 147]

2 – Commençons par observer que ces vers (Virgile, Énéide, VI, 847 et suivants) se répartissent en 3 et 4, nombres respectifs du Ciel et de la Terre*.

* Tradition annonçant la distinction entre les trois "vertus théologales" (c.à.d. spirituelles) et cardinales" (i.e. morales). Foi, Espérance et Charité traduisent, bien qu'en termes moins clairs, les concepts anciens de Sagesse, Force et Beauté, attributs du Verbe symbolisés aussi par l'olivier d'Athèna, le peuplier d'Héraklès et le Myrte d'Aphrodite. Les quatre vertus cardinales, Prudence, Tempérance, Force et Justice, représentent le fondement de la vie sociale. Cette répartition des "vertus" est aussi à la base du Trivium et du Quadrivium médiévaux.

[Pythagore, Les vers d’or. Commentés par Hiéroclès (trad. M. Meunier), L’artisan du livre, 1925, p. 121, n°1]

3 – La vie heureuse est la vie qui nous donne de ressembler à Dieu. Or, écrit Plotin, En. I, liv. II, 3, « en quel sens disons-nous que les vertus sont des purifications et que, par la purification surtout, nous devenons semblables à Dieu ? N’est-ce pas parce que l’âme est mauvaise tant qu’elle est mêlée au corps, qu’elle est en sympathie avec lui et qu’elle juge d’accord avec lui, tandis qu’elle est bonne et possède la vertu si cet accord n’a pas lieu, et si elle agit toute seule (action qui est la pensée et la prudence), si elle n’est plus en sympathie avec lui (et c’est là la tempérance), si le corps, une fois quitté, elle ne ressent plus la crainte (c’est le courage), si la raison et l’intelligence dominent sans résistance (c’est la justice). L’âme ainsi disposée pense l’intelligible et elle est ainsi sans passion. Cette disposition peut être appelée, en toute vérité, ressemblance avec Dieu. » Trad. E. Bréhier.

Voir aussi : Gabriel 3

VICE
Mot latin, grec, etc.
Origine étymologique
Explication
 vitium
vitare
< vi avertere
éviter
repousser par la force (Cicéron)
VICTIME
Mot latin, grec, etc.
Origine étymologique
Explication
 victima
< vincta
< ictu percussa 
on conduit, à l’autel, la victime liée
elle mourait frappait d’un coup
VIE

[Dorn, Gérard, L’artifice chymistique, Beya, 2015, p. 3]

1 –  C’est la vie qui excite le mouvement dans l’anima vivante. Ainsi donc, communément, la vie est un feu excitant naturellement un mouvement dans son humide radical. Ou bien cela se fait avec tempérament, et on la nomme vie saine, ou bien il y a intempérance, et on la dit vie infirme.

[Vaughan, T., Œuvres complètes, La Table d’émeraude, 1999, p. 251]

2 – En vérité, la Vie, qui n’est rien d’autre que la lumière, procéda à l’origine de Dieu et s’appliqua au Chaos qui est élégamment appelé par Zoroastre « la fontaine des fontaines, et de toutes les fontaines, la matrice contenant toutes choses. 

Voir : Ciel 2, Vénus 5, Verbe 3

VIERGE

[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 64]

1 – « Une vierge, devant être donnée en mariage, est tout d’abord magnifiquement parée d’une variété de vêtements les plus précieux, afin qu’elle plaise à son fiancé et que, par son aspect, elle allume en lui, profondément, l’embrasement de l’amour. Mais lorsqu’elle doit être mariée à son fiancé, suivant l’usage de l’union charnelle, on lui enlève tous ses différents vêtements et elle n’en garde aucun, si ce n’est celui qui lui a été donné par le Créateur, au moment de sa naissance. [Basile Valentin – les 12 clefs de la philosophie].

[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 75-76]

2 – Si l’on considère que l’amande désigne le fruit inclus dans le noyau, et que la graine ou la semence se trouvent toujours cachées dans l’obscurité totale, on entendra par surcroît, la très précise allusion à cette « moelle substantifique » dont parle François Rabelais, en son Prologue à Gargantua.

Il convient d’accorder le sens ésotérique de la verge d’Aaron ou, plus particulièrement, de l’amande produite, avec la signification de l’auréole en ellipse qui entoure très souvent la Vierge, dans l’art religieux, et qui est désignée par l’expression d’amande mystique. Et ceci n’est certes pas pour nous surprendre, que cette amande, qui est le symbole de la virginité de Marie, soit encore dénommée ‘vessie de poisson – vesica piscis’ ! Amande (de amandalas), signifie obscur, invisible.

[van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 99]

3 – Admettons que Marie aide les navigateurs à hisser la voile, en un geste de bon augure, pour éviter ce « naufrage » tellement redouté des philosophes. N’était-elle pas désignée dans ses litanies comme « étoile de la mer » et « astre des navigants » ? […]. L’aigle posé sur un brasier, nous renvoie certainement à la Vierge qui lorsqu’elle était ailée (c’est-à-dire fécondée et reconnaissable à ses joues vermeilles) pouvait être symbolisée par un aigle.

[Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 280]

4 – La Vierge Marie n’est pas la fille d’Adam. Elle est la fille d’Abraham. Conçue sans la semence d’un homme, elle est le fruit de la promesse. Elle est pure de toute nature mortelle.

[Vaughan, T., Œuvres complètes, La Table d’émeraude, 1999, p. 98]

5 – C’est une Vierge pure et blanche, proche de ce qui est très pur et simple. C’est la première unité créée. Par elle, toutes choses furent faites non pas réellement, mais médiatement, et sans elle, rien ne peut être fait qui soit Artificiel ou Naturel. C’est l’Epouse de