[Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 272]

1 – En nous, l’esprit que nous tenons de l’Esprit sidéral, régit la nature. Il est le principe de notre vie raisonnable, selon la nature. Quant à l’esprit que nous avons reçu de l’Esprit de Dieu, il nous donne l’intelligence des choses divines. Ces deux esprits nous quittent à notre décès, cependant, tandis que l’un meurt, l’autre reste vivant.

[Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 273]

2 – En fait, tout est esprit : l’âme insufflée par Dieu et l’esprit que nous recevons de la nature. L’âme est esprit, l’ange est esprit. C’est pourquoi nous pouvons donner à l’âme le nom d’esprit et dire que l’esprit donné par Dieu est l’ange qui demeure en l’homme. Tout est esprit, car tout vient de Dieu, de sa bouche ou de sa main.

[Moureau, Sébastien, Le De anima alchimique du pseudo-Avicenne, Sismel - Edizioni del Galluzo, Florence, 2016, p. 71]

3 – Les esprits servent à ce que le corps soit marqué d’une empreinte pour qu’il puisse être uni à l’âme. Les esprits sont des corps mais ils diffèrent des autres corps en ce qu’ils se subliment ; ils sont appelés esprits parce qu’aucune chose ne peut être sublimée sans esprit. […] Les esprits se dissolvent facilement, font dissoudre les autres choses, brûlent, refroidissent, dessèchent et humidifient. 

Voir aussi : Âme 2