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ABANDON

[Cattiaux, L., Le Message Retrouvé, Beya, 2007, IV, 3]

1 – L’abandon à la volonté divine, c’est l’aveu difficile de notre ignorance et de notre impuissance.

ABEILLE

[Porphyre, « L’antre des Nymphes » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 287]

1 – Les Anciens appelaient aussi « abeilles » les prêtresses de Déméter, parce qu’elles sont les initiées de la déesse de la terre ; Coré elle-même, ils l’appelaient « Miellée ». Ils appelaient encore « Abeille » la Lune, parce qu’elle préside à la génération. Une autre raison est que le Taureau s’identifie à la Lune, et qu’il représente l’exaltation de la Lune. Or les abeilles naissent d’un bovin, de même qu’on peut dire que les esprits qui vont dans la génération naissent d’un bovin. D’ailleurs, le dieu qui entend secrètement la génération est qualifié de « voleur de bovins ».

ABÎME

Voir : Alpha 1

ABRAHAM

 

Voir : Hébreu 1, Vierge 4

ACACIA

[Arola, R., Images cabalistiques, Beya, 2003, p. 212]

1 – Acacia est un mot d’origine grecque (¢kak…a), qui signifie « innocence », « bonté », littéralement, « sans mal », de (¢) et (kakÒj). C’est de bois d’acacia que le tabernacle a été fait. […]. L’acacia est la « première matière ».

ACHÉENS

[Contoléon, C., « Sur le prologue de l’Iliade » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p.  755]

1 – « Achéens » ('Acaio‹j), c’est-à-dire à ceux qui vivent dans un grand chaos (pollù tù c£ei) et une grande confusion (sugcÚsei) [...]. L’auteur explique le mot 'AcaiÒjAchéen ») par un aintensif ou copulatif et le verbe cšein(« verser », « faire fondre »).

En conclusion, le poète qualifie d’« Achéens » ceux qui agissent sans raison et chez lesquels le mouvement déraisonnable de l’esprit provoque d’« innombrables maux », à l’infini.

 

ACHILLE

[Contoléon, C., « Sur le prologue de l’Iliade » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 757]

1 – D’autre part, le corps mesuré, pur et bien tempéré ayant besoin d’un esprit noble pour accomplir avec succès les actions vertueuses, le poète pose une deuxième question : il demande la cause qui provoque la lutte du corps contre la raison. En effet, l’homme d’action est sans cesse en conflit avec les impulsions déraisonnables du corps. Agamemnon ('Agamšmnwn) représente ici pour lui l’esprit ; Achille, le corps. Par le premier, il entend parler de la forte résistance (mšnoj ¥gan) de l’esprit ; car c’est lui qui imprime le mouvement au corps.

Voir : Agamemnon 1

ACTÉRIEL

[d’Hooghvorst, E., Fil d’Ariane n°26, p. 42]

1 – Acteriel IAH Sebaoth. Acteriel s’écrit ainsi en hébreu (lXyrtkX) c’est-à-dire :

X la lettre de l’unité divine

rtk la couronne céleste, la première et la plus élevée des Sephiroth, Kheter.

y joud : qui exprime l’avenir, c’est-à-dire le destin divin de l’homme

lX El = Dieu, le Très-Haut.

Le terme IA composé des deux premières lettres du nom divin exprime le Saint-Esprit. H est une abréviation de IHVH, vulgairement Jehova, le Seigneur.

ADAM

[Ouaknin, M.-A., Lire aux éclats, Lieu Commun, 1989, p. 248]

1 – Adam et ma ("quoi?" - hm) ont tous deux une valeur numérique de 45. 

[Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 1, Pauvert, 1964, p. 306.]

2 – Adamus, nom latin d’Adam, signifie ‘fait de terre rouge’ ; c’est le premier ‘être de nature’, le seul d’entre les créatures humaines qui ait été doué des deux natures de l’androgyne. Nous pouvons donc le considérer, au point de vue hermétique, comme la matière basique jointe à l’esprit dans l’unité même de la substance créée, immortelle et perdurable. Mais dès que Dieu, selon la tradition mosaïque, fit naître la femme en individualisant, dans des corps distincts et séparés, ces natures primitivement associées en un corps unique, le premier Adam dut s’effacer, se spécifia en perdant sa constitution originelle et devint le second Adam, imparfait et mortel. L’Adam principe, dont nous n’avons jamais découvert nulle part aucune filiation, est appelé par les Grecs  ¥damoj ou ¢d£majmot qui désigne, sur le plan terrestre, l’acier le plus dur, employé pour ¢d£mastoj, c’est-à-dire « indomptable et encore vierge » (des racines ¢ privatif et dam£w, dompter), ce qui caractérise bien la nature profonde du premier homme céleste et du premier corps terrestre, comme étant solitaires et non soumis au joug de l’hymen.

[Buxtorf, Jean, de Abreviaturis hebraicis, Bâle, 1640, p. 23]

3 – Adam n’est pas proprement une abréviation, mais le nom de l’homme dont les lettres, cabalistiquement, désignent ces trois personnages : Adam, David, Machiah (le Messie). L’âme d’Adam, par le secret des révolutions ou par la métempsychose, a émigré en David et de David dans le Messie, qui est encore caché à cause de péchés des Juifs.

 Voir aussi : Poussière 1Liberté 1

ADAMAH

[d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 307]

1 – Cette terre ou boue dont parlent les alchymistes, se dit en hébreu adamah (glaise, argile) et ce mot n’est que le féminin d’Adam : homme. On désigne ainsi la terre dont l’homme a été fait, elle lui est comme sa mère et sa nourrice et liée à lui d’un lien de sympathie naturelle, il s’instruit à son contact, elle lui est comme un miroir dans lequel il se contemple.

ADEPTE

Voir : Hué 1

ADONAÏ

[d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 251]

1 – Israël est le témoin dans ce monde de l’unité de son Seigneur, IHVH, union de ce qui est en haut et de ce qui est en bas

Voir : Tétragramme 3, Noms divins 2

ADULTÈRE

[Cornutus, « De la théologie grecque », dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 41]

1 – La mythologie raconte qu’il [Héphaïstos] attacha Arès pendant qu’il commettait l’adultère avec sa femme ; ce mythe se trouve chez le poète, et il est très ancien. Le fer et l’airain, en effet, se laissent dompter par la puissance du feu. La fiction de l’adultère enseigne que, par nature, ce qui est combatif et violent ne correspond pas du tout à ce qui est joyeux et doux et, selon la loi de la nature, n’entre pas en relation avec lui ; mais que, s’arrogeant d’une certaine façon cette union, il produit un rejeton beau et noble, qui est l’harmonie des deux.

ADVERSAIRE

Voir : Lion 1

AEGLÉ

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 109]

1 – Æglé, son nom signifie en grec, l’éclat du feu. Elle est la plus belle des naïades nageant dans le grand Océan qui, selon la Philosophie des Anciens, entoure complètement l’île flottante de notre terre. Bien des alchymistes, hélas, veulent œuvrer sans s’assurer la compagnie de cette belle et charmante personne illuminant la voie de la sagesse

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