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SABAT

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 206]

1 – Le Sabat des sorcières ne doit pas être confondu avec le Sabbat, repos hebdomadaire des juifs. Le premier vient du grec Sabazios, un des noms de Bacchus dont on célébrait au printemps les mystères appelés Sabazia. Ce culte originaire de Thrace était très répandu en Gaule sous l’Empire. Il se distinguait des mystères de Dionysos en ce qu’on y buvait de la bière et non du vin. Le Sabbat, quant à lui, vient de l’hébreu Chabbat et signifie repos, spécialement le repos du septième jour, et la cérémonie familiale à laquelle il a donné lieu dans le judaïsme est appelé Kabbalat Chabbat ou don du Chabbat

SABBAT

Voir : Sabat 1

SACRÉ

Voir : Osiris 5

SACREMENT

[de Ghellinck, X., Fil d’Ariane, n°14 p.57]

1 – Suivant la définition consacrée, un sacrement est un signe sensible, institué par Jésus-Christ, qui accorde une grâce spéciale et l’imprime à notre âme.

SACREMENT
Mot latin, grec, etc.
Origine étymologique
Explication
Sacramentum
Mystère (Fil d’Ariane, t. 2, p. 44)

SAGESSE

[Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 2, Pauvert, 1964, p. 245]

1 – Minerve est la seule déesse dont la naissance fut merveilleuse. La Fable dit, en effet, qu’elle sortit toute armée du cerveau de son père, auquel Vulcain, sur l’ordre du maître de l’Olympe, avait fendu la tête. De là son nom hellénique d’Athèné - 'Aqhn©, formé de ¢ privatif, et tiq»nh , nourrice, mère, signifiant ‘née sans mère’. Personnification de la Sagesse, ou Connaissance des choses. Minerve doit être regardée comme la pensée divine et créatrice matérialisée dans toute la nature, latente en nous, ainsi qu’en tout ce qui nous entoure.

[Sagesse, VII, 22-VIII, 13 – traduction Crampon]

2 – En [la sagesse], en effet, il y a un esprit intelligent, saint, unique, multiple, immatériel, actif, pénétrant, sans souillure, infaillible, impassible, aimant le bine, sagace, ne connaissant pas d'obstacle, bienfaisant, bon pour les hommes, immuable, assuré, tranquille, tout-puissant, surveillant tout, pénétrant tous les esprits, les intelligents, les purs et les plus subtils. Car la sagesse est plus agile que tout mouvement ; elle pénètre et s'introduit partout, à cause de sa pureté. Elle est le souffle de la puissance de Dieu, une pure émanation de la gloire du Tout-puissant ; aussi rien de souillé ne peut tomber sur elle. Elle est le resplendissement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l'activité de Dieu, et l'image de sa bonté. Étant unique, elle peut tout ; restant la même, elle renouvelle tout ; se répandant, à travers les âges, dans les âmes saintes, elle en fait des amis de Dieu et des prophètes. Dieu, en effet, n'aime que celui qui habite avec la sagesse. Car elle est plus belle que le soleil, et que l'arrangement harmonieux des étoiles. Comparée à la lumière, elle l'emporte sur elle ; car la lumière fait place à la nuit, mais le mal ne prévaut pas contre la sagesse. La sagesse atteint avec force d'un bout du monde à l'autre, et dispose tout avec douceur. [...] Elle fait voir la gloire de son origine en ce qu'elle habite avec Dieu, et le maître de toutes choses l'aime. Car c'est elle qui initie à la science de Dieu, et qui choisit parmi ses œuvres. 

[Dorn, G., La clef de toute la philosophie chimistique, Beya, 2013, p.  101]

3 – Qu’est la sagesse ? C’est la sapience suprême de la vérité de toute chose.

Voir aussi : Verbe 1, Hochmah 1, Athéna 3

SAINT

[d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 2, La Table d’émeraude, 1998, p. 287]

1 – Disons en peu de mots que le Saint se préoccupe du salut de son âme par l’union d’amour avec Dieu. Il en reçoit quelquefois les prémices ici-bas dans l’extase qui est un ravissement en esprit, hors du corps. Il est, en effet, impossible au mystique, tant qu’il se trouve dans les liens du corps corruptible, d’être entièrement délivré des conséquences de la chute. L’extase n’est pas la vision béatifique, elle en est comme un avant-goût ; ce n’est d’ailleurs qu’un état passager. Le Saint ne se soucie de son corps charnel que pour chercher à s’en délivrer comme d’une prison. Sa véritable réalisation est en esprit bien qu’il puisse opérer des miracles dans le monde sensible, par l’Esprit-Saint. Son esprit est un miroir d’eau pure dans lequel le ciel se reflète ici-bas ; mais le vase qui la contient reste fragile, grossier et périssable. Lorsque la mort l’en délivre, son esprit et son âme, indissolublement unis, demeurent dans la vision béatifique, le Paradis.

Voir aussi : Hébreu 1, Osiris 5

SAINT DES SAINTS

[Fabre du Bosquet, Concordance, Le Mercure Dauphinois, 2002, p. 37]

1 – Du grade de compagnon, on passait à celui de Maître ou de prêtre auquel on ne pouvait être élevé qu’après les plus rigoureuses épreuves, et dans le Sanctuaire du Temple qui en était le lieu le plus secret, appelé le Saint des saints, du nom d’Osiris qui selon Plutarque veut dire Saint ; selon Macrobe le lieu où l’on voit clair, le lieu où l’on voit la lumière, selon Horus Apollo ce lieu était appelé Makurenos (lieu de la mort, de la putréfaction, lieu de développement). Tous ces différents noms convenaient également à ce lieu secret, mais le dernier, celui que lui attribue Horus Apollo est aux yeux d’un Philosophe le plus significatif. Selon Apulée, ce lieu secret dans les Temples des Druides était indiqué par cette inscription «Virgini pariturae » (à la vierge qui doit enfanter). C’est-à-dire que les Druides indiquaient tout à la fois le lieu et la chose qu’on y manipulait et le résultat de la matière et de la manipulation.

SAINT ESPRIT

Voir : Trinité 2

SAINT-BÉNI-SOIT-IL

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 266]

1 – «Le Saint-béni-soit-Il», écrit Menahem de Recanati, «n’est pas un aspect séparé de la Torah, la Torah ne lui est pas extérieure, et il n’est pas une chose extérieure à la Torah. Aussi, les sages de la cabale ont-ils dit: Le Saint-béni-soit-Il, c’est la Torah.» 

SALAMANDRE

[Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales, Pauvert, 1964, p. 105]

1 – Une personnification de la Calcination presse sur sa poitrine le disque de la Salamandre « qui vit dans le feu et se nourrit de feu ». Ce lézard fabuleux ne désigne pas autre chose que le sel central, incombustible et fixe, qui garde sa nature jusque dans les cendres des métaux calcinés, et que les Anciens ont nommé Semence métallique. Dans la violence de l’action ignée, les portions adustibles du corps se détruisent ; seules les parties pures, inaltérables, résistent et, quoique très fixes, peuvent s’extraire par lixiviation. 

Voir aussi : Sel 2

SALOMON

[Feye, A., La reconstruction du Temple, Revue ARCA n° 1, décembre 2016, p. 69]

1 – Salomon signifie l'accompli, le parfait, de la racine שלם qui donne aussi shalom, la paix […]. Salomon a donc d'abord reçu la sagesse avant de bâtir le Temple. Le Temple est la manifestation extérieure de sa sagesse. Il a été instruit, c’est-à-dire étymologiquement construit par Dieu.

SAMAËL

Voir : Poussière 1

SAMARITAINE

[ERIGÈNE , Fil d’Ariane, n°8, p. 48]

1 –  « La femme (la Samaritaine) est l’âme rationnelle dont le mari est l’esprit » et plus loin : « Les deux sexes mâle et femelle, dont la diversité au dehors apparaît seulement dans les corps, symbolisent en profondeur la relation de l’esprit (animus) et de l’âme (anima) ».

SANG

[van Kasteel, H. (éd.), Oracles et Prophétie, Beya, 2011, p. 228, note 50]

1 – « Les prêtres apaisaient les démons en leur donnant un souffle (anima), c’est-à-dire du sang d’animaux ». Les Anciens estimaient en effet que le souffle était contenu dans le sang.

[van Kasteel, H., Fil d’Ariane, n° 24, p. 60]

2 – Les Anciens Grecs avaient deux mots pour désigner le sang. L’un, (aŒma), est sans connotation spéciale. L’autre (brÒtoj), mérite notre attention : Eustathe rapporte qu’il s’agit d’ « une souillure du sang (molusmÒj a†matoj) (Ad Od. I, p. 14). Et : (brÒtoj) proprement dit, c’est la souillure qui vient du sang, mais non pas simplement du sang, mais du sang mortel (brÒteoj), c-à-d humain. (Ad OD. II, p. 317). En effet, il suffit de changer l’accent de (brÒtoj), « sang », pour obtenir (brotÒj) « homme mortel ».

Voir aussi : Teinture 1

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