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JACOB | [d’Hooghvorst, C., Le Livre d’Adam, Beya, 2008, p. 73] 1 – Il est curieux de constater que le mot Jacob vient de la racine hébraïque aqov (bq(), qui signifie « courbé », « tordu », alors qu’une des racines du mot Israël (l)r#y) signifie « droit » (r#y, iachar). Israël est le nom qui fut donné à Jacob après cette expérience. [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 265] 2 – Jacob vient d’une racine hébraïque signifiant trace, car cet homme-ci porte la trace du ciel. Il s’appelle aussi Israël, ce mot signifiant: il a vaincu la force. |
JANUS | [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 569-570] 1 – Cette noirceur étant aussi, comme ils le disent, l’entrée, la porte, et la clé de l’œuvre, elle représente Janus, qui règne par conséquent conjointement à Saturne. On a cherché et l’on cherchera longtemps encore la raison qui faisait ouvrir la porte du temple de Janus lorsqu’il s’agissait de déclarer la guerre ; et qu’on la fermait à la paix. Un philosophe hermétique la trouve plus simplement que tous ces mythologues. La voici. La noirceur est une suite de la dissolution ; la dissolution est la clé et la porte de l’œuvre. Elle ne peut se faire que par la guerre qui s’élève entre le fixe et le volatil, et par les combats qui se donnent entre eux. Janus étant cette porte, il était tout naturel qu’on ouvrit celle du temple qui lui était consacré, pour annoncer une guerre déclarée. Tant que la guerre durait, elle demeurait ouverte, et on la fermait à la paix, parce que cette guerre du fixe et du volatil dure jusqu’à ce que la matière soit absolument devenue toute fixe. La paix se fait alors. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 569-570] Cette noirceur étant aussi, comme ils le disent, l’entrée, la porte, et la clé de l’œuvre, elle représente Janus, qui règne par conséquent conjointement à Saturne. On a cherché et l’on cherchera longtemps encore la raison qui faisait ouvrir la porte du temple de Janus lorsqu’il s’agissait de déclarer la guerre ; et qu’on la fermait à la paix. Un philosophe hermétique la trouve plus simplement que tous ces mythologues. La voici. La noirceur est une suite de la dissolution ; la dissolution est la clé et la porte de l’œuvre. Elle ne peut se faire que par la guerre qui s’élève entre le fixe et le volatil, et par les combats qui se donnent entre eux. Janus étant cette porte, il était tout naturel qu’on ouvrit celle du temple qui lui était consacré, pour annoncer une guerre déclarée. Tant que la guerre durait, elle demeurait ouverte, et on la fermait à la paix, parce que cette guerre du fixe et du volatil dure jusqu’à ce que la matière soit absolument devenue toute fixe. La paix se fait alors. |
JARDIN | Voir : Priape 1 |
JASON | [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 457] 1 – Quel fut Jason ? son nom, son éducation, et ses actions l’annoncent assez. Son nom signifie médecin, ¢pÕ toà „©sqai, et ‡asij, guérison. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 457] 2 – Ainsi Jason eut deux maîtres Chiron et Médée. Le premier lui donna les premières instructions et la théorie ; le second le guida dans la pratique par ses conseils assidus. Sans leur secours un artiste ne réussirait jamais et tomberait d’erreurs en erreurs. |
JEAN-BAPTISTE | |
JÉRICHO | [d’Hooghvorst, C., Le Livre d’Adam, Beya, 2008, p. 132] 1 – Jéricho (wxyry, Ieriho), qui procède de la racine xry (iareah), « lune » ; il s’agit donc du monde sublunaire. L’homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho est l’Adam déchu, qui entraina dans sa chute sa partie divine, et « tomba aux mains des brigands », ce qui signifie qu’il fut soumis au pouvoir du prince de ce monde… |
JÉSUS-CHRIST | Voir : Poisson 1 |
JEUNESSE | [Porphyre, « Questions homériques sur l’Iliade » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 265] 1 – Les motsm»desi g£nusqai peuvent se traduire encore par « avoir les parties viriles radieuses ». De même, le mot¼bh, « jeunesse », désigne les organes de la génération. |
JONAS | |
JOSEPH | [Herr Tripa, Joseph ministre en Égypte, Revue ARCA n° 1, décembre 2016, p. 127] 1 – L’origine du nom Joseph est la racine [cy, qui signifie en hébreu « ajouter ». Les cabalistes ont pour cette raison dit de lui qu’il avait reçu un ajout, un supplément d’âme. Dans la tradition juive, l’homme possède, outre son corps, le [vg (gouf), une wpn (nefesh) esprit soumis aux astres, ainsi qu’une partie divine appelée hmwn (nechamah) qui est comme enfermée au fond d’une cave, et à laquelle il n’a accès que s’il en reçoit la clé, ce supplément d’âme qu’ils appellent le xvr (rouah). |
JOURDAIN | Voir : Poisson 1 |
JUGEMENT | [d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 117] 1 – La première partie de l’enfer virgilien est peuplée d’âmes errantes et malheureuses, mais non encore jugées, c’est-à-dire en qui nulle discrimination ni choix n’a pu s’opérer. Voir aussi : Elohim 1, Alchimie 1, Mort 8 |
JUIF | [Saint Paul, Épitre aux Romains, II, 28] 1 – Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est apparente dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. |
JUNON | [d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 112] 1 – La volatile Junon, est cet air si rebelle et si errant que les disciples de l’Art ont tant de peine à fixer. L’errante Junon jalouse perpétuellement ce qu’elle ne possède pas. C’est aussi parce qu’elle s’attaque à tous les corps du monde pour les détruire, et, avec le temps, elle vient toujours à bout de sa tâche, sauf en ce qui concerne l’or. Voir aussi : Hercule 1, Mercure 10, Divinité 1, Vénus 4, Âme du monde 3 |
JUPITER | [van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 36] 1 – Jupiter, fils de Saturne, correspond à l’étain, à la sublimation et à la chaleur grâce à laquelle les métaux se forment dans le sein terrestre. [Bebescourt, La Vérité. Les Mystères du Christianisme approfondis radicalement et reconus physiquement vrais, tome 1, Galabin et Baker, 1771, p. 65] 2 – Mais le lecteur sait sans doute que Jupiter annoncé dans son histoire comme le Roi des cieux a été un symbole très expressif de l’esprit de l’air ; il n’ignore pas que l’air contient un feu vivifiant qui est vraiment incorporé dans la substance ; de là, comme l’esprit qui règne dans l’air, distribue universellement ce feu divin dont nous sommes tous vivifiés, il mérita bien d’être nommé le Père de la Vie, ou le Père du Dieu du Feu, qui seul est la Vie de tout être vivant. Ce n’est qu’une répétition de ce que son nom exprime, puisque 'Io pathr signifie le Père de l’Unique, c’est-à-dire Dieu. Voir aussi : Prométhée 1, Saturne 1 |