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Terme Définitions
SERPENT

[d’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, t. 1, La Table d’émeraude, 1966, p. 282]

1 – Un serpent de feu (en hébreu Saraph) de la racine SRPH (vrsa) signifiant brûler, embraser, cuire. Ces Seraphim (pluriel) sont les Séraphins.

[Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 1, Pauvert, 1964, p. 391]

2 – Les philosophes ont traduit l’union du fixe et du volatil, du corps et de l’esprit, par la figure du serpent qui dévore sa queue. L’Ouroboros des alchimistes grecs (oÙr£, queue, borÒj, dévorant), réduit à sa plus simple expression, prend ainsi la forme circulaire, tracé symbolique de l’infini et de l’éternité, comme aussi de la perfection.

[Vaughan, T., Œuvres complètes, La Table d’émeraude, 1999, p. 204]

3 – Le corps du serpent nous indique que c’est une substance ardente, puisque le serpent est rempli de chaleur et de feu. C’est pour cela que les Égyptiens l’ont considéré comme divin, ce qui est clairement indiqué par son mouvement rapide, si semblable à celui du pouls, sans pieds et sans nageoires, car son esprit chaud et impétueux le fait mouvoir comme un pétard serpenteau. Encore une analogie : en raison de sa forte nature ardente, le serpent renouvelle sa jeunesse, et se défait de son ancienne peau. En vérité la Matière est un serpent se renouvelant des milliers de fois, n’habitant jamais la même forme […]. Mais si tu veux connaître la plus secrète ressemblance de cet hiéroglyphe, sache que le chaos est une certaine substance qui rampe, se mouvant comme un serpent sans pieds, et Moïse ne l’appelle pas Eau, mais Serpitura Aquae, Sinuosité de l’Eau ou Eau sinueuse.

[Contoléon, C., « Panoplie d’Agamemnon » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 779]

4 – Dans ce baudrier, donc, « est enroulé » le « serpent », à savoir la prudence ; car le serpent est prudent, il garde toujours la maîtrise de son corps et est un reptile flexible, qui se meut en cercle, lisse, et qui se renouvelle en se défaisant de sa vieille peau vicieuse.

[Hippolyte de Rome, « Réfutations de toutes les hérésies » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p.  803]

5 – Le nom « naassène » vient de l’hébreu >xn (nahash, simplifié naas), « serpent ». On se rappellera en effet la place centrale du serpent dans la doctrine chrétienne en général, cf. Jean, 3, 14 : « De même que Moïse exalta le serpent dans le désert, de même le Fils de l’homme doit être exalté » ; et le commentaire, par exemple, d’un Ambroise : « Sur ce bois fut élevé mon Serpent. Ô le bon Serpent ! [...] Quiconque l’adore n’a rien à craindre des serpents mauvais » (Commentaire sur les Psaumes, 118, 42, cité par L. Charbonneau-Lassay, Le Bestiaire du Christ, Archè, Milan, 1940, t. II, p. 785). L’identification du serpent et du Christ est empruntée directement au judaïsme qui assimile le nombre de >xn (nahash), « serpent », 358, à celui dexy>m (meshiah), « Messie ».

[Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales, Pauvert, 1964, p. 104]

6 – Le serpent indique la nature incisive et dissolvante du Mercure, qui absorbe avidement le soufre métallique et le retient si fort que la cohésion n’en peut être ultérieurement vaincue. C’est là ce « ver empoisonné qui infecte tout par son venin » dont parle l’Ancienne Guerre des Chevaliers

[van Kasteel, Hans (éd.), Oracles et Prophétie, Beya, 2011, p. 137-138, et note 6]

7 – Le mot hébreu qui désigne le serpent dans ce passage est nahash (>xn). Le même mot animé par une vocalisation légèrement différente, nâhâsh, signifie « sortilège », « divination », « augure ». Le serpent serait donc un animal mantique par excellence, non pas en raison de sa voix, mais à cause de ses mouvements observés par l’augure […]. Le verbe nahosh signifie « user d’augures », « prédire l’avenir par divination », « augurer »; de nahish, « observer les serpents ».

Voir aussi : Ève 1,  Kundalini 1, Athéna 3, Temple 1

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