Écrit par : Pindare
Titre :  Pythiques
Date de parution : 1961
Éditeur : Les Belles Lettres
 
 
 
 
Pindare, Pythiques, Les Belles Lettres, Paris, 1961, 170 pp.
 
 
Les jeux Pythiques se déroulaient une fois tous les quatre ans à Delphes. On trouvera dans le quatrième chant des Pythiques, la plus longue des odes pindariennes, le célèbre récit de l’expédition des Argonautes ; dans le premier, celui de Typhon.

Dans l’exemplaire que nous avons consulté, un lecteur anonyme et attentif a noté en marge l’oubli, dans la traduction, de plusieurs épithètes composées : eÙrub…an («à la force étendue», II, 22 et 23) ; leukwlenJ («aux bras blancs», III, 176) ; ˜katÒgkranoj («aux cent têtes», VIII, 21 et 22).

«Si l’on observe l’à-propos dans ses paroles et si l’on sait concentrer en peu de mots beaucoup de substance, on est moins exposé au blâme des hommes.» (I, 157 à 160)

«Forge ton langage sur l’enclume de la vérité.» (I, 166 et 167)

«Sois tel que tu as appris à te connaître. Le singe semble beau à des [ou : à ses] enfants, toujours beau.» (II, 131 à 134)

«Il ne faut pas lutter contre la divinité.» (II, 161 et 162)

«Elle [Coronis, enceinte d’Asclépios] portait en son sein la pure semence du Dieu [Apollon].» (III, 27)

«Il faut regarder à nos pieds [tÕ p¦r podÒj], ne pas oublier notre condition.» (III, 108)

«L’homme dont l’esprit [l’intellect, nÒJ] connaît la voie de la vérité sait jouir du bonheur que les Dieux lui envoient.» (III, 184 à 186)

«L’esprit (nÒoj) souverain de Zeus gouverne le destin des hommes qui lui sont chers.» (V, 164 et 165)

«Êtres éphémères ! Qu’est chacun de nous, que n’est-il pas ? L’homme est le rêve d’une ombre (ski©j Ônar ¥nqrwpoj). Mais quand les dieux dirigent sur lui un rayon, un éclat brillant l’environne, et son existence est douce.» (VIII, 135 à 139)

«Puisse la pure lumière des Muses mélodieuses ne jamais me faire défaut !» (IX, 158 à 160)

«Louez de tout cœur, pour être justes, même votre ennemi.» (IX, 169 et 170)

«Pour moi, quand les Dieux en sont les auteurs, rien de merveilleux ne me paraît incroyable.» (X, 75 à 77)

«L’or se fait reconnaître à la pierre de touche et les âmes droites [litt. “l’intellect droit”, nÒoj ÑrqÒj] se révèlent à l’épreuve.» (X, 106 et 107)

 

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