Terme | Définitions |
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SÉPHIROT | [D’Hooghvorst E., Fil d’Ariane, n°2, p. 36 + note 7 p. 40] 1 – L’Homme ne peut connaître de l’Ein Soph que les émanations ou qualités qui lui sont extérieures, comme la pensée, par exemple, est une émanation de l’homme qui pense, laquelle finit par se faire connaître lorsqu’elle s’articule dans la parole […]. On a donné à ces qualités le nom de Sephiroth, de l’hébreu « Saphar » : conter, raconter, inscrire, compter, supputer. Il y a dix sephiroth, reliées entre elles par des fils (appelés Kavim), de la plus subtile Kheter (la couronne) à la plus concrète Malcouth (le royaume) […]. Ces qualités ont aussi été appelées « mesures » : midoth. Il n’y a que ce qui est mesurable qui soit objet de connaissance. [Ashlag, Y., Fil d’Ariane, n°35, p. 73-74] 2 – À propos des séphirot, vous devez savoir qu’elles sont divines. Il n’y a donc en réalité entre elles aucune différence ni variation quant à leur contenu, depuis le principe (Kether, le monde de l’Adam primordial) jusqu’à la dernière (Malcout, le monde de la Assiah). Ce qui fait la différence, c’est le contenant, qui reçoit.
Quand on dit : « séphirot », on considère à la fois les lumières et les vases. La lumière contenue dans les vases est une « déité » parfaite, évidemment. Toutefois, dans chacun des mondes inférieurs (Beriah – Création, Ietsirah – Formation, et Assiah – Action), les vases que l’on appelle Kether, Hocmah, Binah, Tipheret et Malcout ne sont divins qu’en tant qu’enveloppes dissimulant la lumière de l’Ain Sof* se trouvant dans leur sein. Ces enveloppes donnent à cette lumière une mesure, une limite et une proportion ; cette limite est fonction du contenant, et chacune de ces enveloppes ne recevra que selon sa capacité de pureté. C’est ce qui fait que bien que la lumière elle-même soit une, nous, nous lui donnons des noms différents selon les sephirot qui la reçoivent : Esprit (Nephesh), Souffle (Rouah), Âme (Neshamah), Vie (Haïah), Unité (Iechidah).
Voir : Ein soph 1 |