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Terme Définitions
MÉTAL - MÉTAUX

[van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 25]

1 – La théorie de la transmutation d’un métal vil en or ou en argent reposait sur l’indifférenciation entre corps organiques et inorganiques. Les métaux étaient assimilés aux êtres animés, subissant un processus de croissance identique à celui des plantes. Ils ne devenaient de l’or qu’à maturation. Au préalable, ils passaient par une succession d’états, à chaque fois plus évolués. Le métal le plus vil était le plomb, suivi par le fer et le cuivre. L’argent précédait l’or.

[Dorn, Gérard, L’artifice chymistique, Beya, 2015, p. 273]

2 – Quelle est la différence entre les métaux philosophiques et les vulgaires ? Elle est énorme, bien sûr ! Ces derniers sont spirituels, tandis que ceux-là sont bel et bien corporels.

[Eustathe, « Commentaires sur l’Odyssée » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 597]

3 – « Hôte, puisque, auprès de moi, de cela tu t’enquiers (metall´$) », c’est-à-dire tu fais une recherches très active, ou indiscrète. Selon les Anciens, le terme est emprunté aux métaux (mštalla), rien n’étant plus l’objet de la curiosité que la métallurgie. Or on appelle mštalla, « métaux », ce qui vient après les choses les plus nécessaires, qu’on se met à fouiller avec un zèle excessif ce qui concerne les métaux. (sur Odyssée, I, 231)

[Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 44]

4 – Celui qui chercherait donc hors de la nature métallique l’art et le moyen de multiplier ou de perfectionner les métaux serait certainement dans l’erreur. Il faut cependant avouer que la Nature ne saurait par elle seule multiplier les métaux, comme le fait l’art hermétique. Il est vrai que ces métaux possèdent en leur centre cette propriété multiplicative ; mais ce sont des pommes cueillies avant leur maturité, suivant ce qu’en dit Flamel. Les corps des métaux parfaits (Philosophiques) contiennent cette semence plus parfaite, et plus abondante ; mais elle y est si opiniâtrement attachée, qu’il n’y a que la solution hermétique qui puisse l’en tirer. Celui qui en a le secret a celui du Grand Œuvre, si l’on en croit tous les philosophes.

[Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 102]

5 – Mais les pierres précieuses et les métaux sont plus favorisés des influences célestes ; les premières sont comme des larmes du ciel, et une rosée céleste congelée, c’est pourquoi les anciens leur attribuaient tant de vertus. Le Soleil et les astres semblent avoir aussi une attention particulière pour les métaux, et l’on dirait que la nature leur laisse le soin de leur imprimer la forme. L’âme des métaux est comme emprisonnée, dans leur matière ; le feu des philosophes sait l’en tirer pour lui faire produire un fils digne du Soleil, et une quintessence admirable, qui rapproche le ciel de nous.

[Eustathe, « Commentaires sur l’Iliade », dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 562]

6 – Les métaux fusibles, l’or, le cuivre, l’argent, l’étain, sont comparables aux éléments à cause de la ressemblance entre les uns et les autres. L’or et le cuivre « inusable », c’est-à-dire difficile à travailler, sont comparables au feu et à la terre ; l’étain, mou et pour ainsi dire coulant, à l’eau ; et l’argent, à l’air, puisque avant d’avoir été nettoyé, l’argent est noir et non mélangé à la lumière que, plus tard, il fait paraître à sa surface*.

* L’air est considéré comme naturellement noir.

[Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Archè, 1980, s. v. « métal »]

7 – Les métaux des philosophes sont cette matière de laquelle on extrait l’esprit et duquel esprit on fait la pierre au blanc ou au rouge. Leurs métaux parfaits sont ces pierres mêmes ; souvent ils les appellent corps. Les anciens chymistes ont donné aux métaux les noms des sept planètes, parce qu’ils ont cru y remarquer des propriétés et des couleurs analogues à celles que l’astrologue reconnaît dans les planètes. Ils ont nommé en conséquence le plomb saturne, l’étain jupiter, le fer mars, l’or soleil, le cuivre vénus, l’argent-vif mercure, l’argent lune. […] La plupart des chymistes ne comptent pas le mercure parmi les métaux et prétendent qu’il n’en est que la semence ; mais la vraie matière des métaux n’est, à proprement parler, qu’une vapeur, un esprit qui se corporifie dans les entrailles de la terre, à mesure que le feu central se sublime vers la superficie ; elle devient une eau visqueuse qui s’allie avec différents soufres, elle se cuit et se digère avec eux, d’une manière plus ou moins parfaite, suivant le plus ou moins de pureté de la matrice où les métaux se forment. 

[Philalèthe, E., Bref Manuel pour obtenir le rubis céleste, Revue ARCA n° 1, décembre 2016, p. 38]

8 – Il est évident que par ce moyen [l’art de la chymie], les métaux imparfaits sont transmuables ; parce que tous jusqu’au dernier furent destinés à la perfection ; mais beaucoup sont demeurés imparfaits à cause du manque de digestion. Donc, s’ils peuvent être dûment cuits, ils seront perfectionnés, puisque rien dans la matière ne vient diminuer cette perfection. Bien que tous les métaux soient venus d’une seule source, du mercure cru, frigide et humide dans lequel il n’y a nulle différence entre Soleil et Saturne, toutefois, après que la nature a opéré en cette matière, la cuisant plus ou moins, par ce seul moyen la diversité se fait. Tous les métaux peuvent donc être convertis en Soleil par l’œuvre de notre divin et très parfait magistère qui, projeté sur les métaux imparfaits, réussit à les perfectionner en les cuisant, d’autant plus que lui-même possède à l’excès cette due perfection qui est requise dans l’or.

Voir aussi : Matière 2, Narcisse 1, Pïerre 4, Chaos 2

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