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Les fêtes chrétiennes - Rorate cæli
- Cybele Encemiroir
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En ce temps de l'Avent, j'aimerais vous parler du « Rorate cæli » qui sont les premiers mots d'un texte utilisé dans la liturgie catholique durant les messes de l'Avent où il exprime l'attente de l'avènement du Messie.
« Rorate », premier mot de l'introït du 4e dimanche de l'Avent et de l'antienne chantée au début de l'office, reprend un célèbre passage du prophète Isaïe 45 « Cieux, répandez votre rosée ; Que des nuées descende le Salut ! Que la terre s’ouvre et donne naissance au Sauveur. »
Rorate caeli desuper,
Et nubes pluant iustum:
Aperiatur terra,
Et germinet Salvatorem.
Ciel, répands ta rosée!
Nuées, faites pleuvoir le Juste.
Terre, ouvre-toi,
Que germe le Sauveur.
• Cette prière me fait penser aux mystères Éleusis :
« À un autre moment, l'assemblée regardait le ciel en criant : « pleus » (ὕε, hué), puis la terre en disant « enfante » (κύε, kué). »
Le peuple attendait son salut de l'union de Zeus et de Déméter, c'est-à-dire du Ciel et de la Terre, recevant dans son sein les pluies fécondantes. Cette corrélation est marquée par l'acclamation Hué, kué, que poussaient probablement les époptes à la naissance de l'enfant divin. (Les Mystères d'Éleusis-Franz Cumont)
www.persee.fr
HUÉ
[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 57]
Dans le langage de leurs anciens mystères, les Grecs avaient donné à ce mercure qu’on met en l’outre, le nom sacré d’Hué, c’est-à-dire, pleus! C’est le nom le plus convenable à cet esprit vagabond et toujours irrité, insatisfait, cherchant perpétuellement à se corporifier en un lieu convenable. L’Adepte de l’Art chymique est seul à pouvoir l’y aider, c’est pourquoi il est le plus précieux des hommes. Cuire l’air pour faire croître un arbre métallique, quelle folie aux yeux des gens! Ainsi les alchymistes sont seuls au monde.
Kué
[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 83]
Dans les mystères d’Éleusis, on prononçait deux mots sacrés, dont l’un était Pleus, en grec Hué, et l’autre Enfante, en grec Kué. Hué exprimait le mercure vulgaire de la cabale chimique, Kué, le mercure des Philosophes.
(Extrait du glossaire de la revue Arca)
Quelqu'un aurait-il d'autres commentaires à faire sur cette pluie, cette rosée, qui pleut "le juste"?
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