Terme | Définitions |
---|---|
CYCLOPE | [Contoléon, C., « Sur le prologue de l’Odyssée » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 764] 1 – Il peut se jouer habilement du monstrueux Cyclope, c’est-à-dire de l’indolence. Tels sont en effet les indolents : ils n’ont pour les guider qu’un œil, c’est-à-dire la seule perception sensible ; ils s’imaginent excessivement grands, mais ils sont en réalité les plus faibles de tous ; ils sont balourds, gourmands, gras ; souffrant de la goutte, ils se laissent porter par dix hommes, comme des statues de pierre. Aussi perdent-ils l’œil des perceptions sensibles. [Eustathe, « Commentaires sur l’Odyssée » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 611] 2 – Nous avons déjà montré qu’allégoriquement le Cyclope représente la fureur (qumo$) bestiale qui ronge la chair, ou peu s’en faut, quand elle éclate, abondante et bouillonnante. Elle a un seul œil, puisque celui qui est sous l’emprise de la fureur ne médite et ne projette pas différentes choses, mais il n’a en vue qu’une seule et unique chose : l’assouvissement de sa propre volonté. |