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  • Jean Mangin de Richebourg | Bibliothèque des philosophes chimiques (tome 1) | Beya, 2003
Écrit par : Jean Mangin de
Richebourg
Titre : Bibliothèque des philosophes
chimiques
Date de parution : 2003
Éditeur : Beya
 

J. Mangin de Richebourg, Bibliothèque des philosophes chimiques, Beya, Grez-Doiceau, 2003, t. I, 600 pp.

En 1672 parut, en langue française, un recueil de textes alchimiques publié par William Salmon. Il y eut une deuxième édition en 1678, puis une troisième, « revue, corrigée et augmentée de plusieurs philosophes » par Jean Mangin de Richebourg en 1741. C’est cette dernière version que Beya choisit de rééditer en respectant scrupuleusement le texte original dont, pour la commodité du lecteur, l’orthographe et la ponctuation seules ont été modernisées.

Le premier des deux tomes de cette nouvelle édition regroupe la Table d’émeraude, Hortulain, les Sept Chapitres d’Hermès, le Dialogue de Marie et Aros, la Somme de Geber, la Tourbe des philosophes, Artephius, Synesius, Flamel, le Trévisan et Zachaire.

Il est inutile d’insister sur l’extraordinaire qualité des textes réunis dans ce tome. L’amateur d’alchimie y trouvera une véritable mine, un vaste trésor d’enseignements très précieux sur la pierre des philosophes.

Nous nous contentons d’en reproduire ici quelques passages à teneur plutôt générale :

« Écoutez, fils des sages, comme cette pierre crie : Défendez-moi et je vous défendrai. Voulez-vous me donner ce qui m’appartient afin que je vous aide ? […] Mes biens valent mieux que tous les autres biens. Je donne la joie, la satisfaction, la gloire, les richesses et les plaisirs solides à ceux qui me connaissent et je leur donne encore la parfaite intelligence de ce qu’ils cherchent avec tant d’empressement et je leur donne, enfin, la possession des choses divines. » (pp. 106 et 107)

« Applique-toi donc soigneusement à étudier nos livres et attache-toi surtout à celui-ci. Considère et médite mes paroles attentivement et très souvent, afin que, t’étant rendu familière notre manière de parler et entendant notre idiome ou langage particulier, tu puisses pénétrer dans notre véritable intention et la découvrir. » (p. 136)

« Et de vrai, ne sait-on pas que notre art est un art cabalistique, je veux dire qui ne se révèle que de bouche et qui est rempli de mystères ? » (p. 362)

« Car, s’ils veulent entendre entièrement ces figures, ignorant le premier agent, ils se tromperont sans doute et n’y entendront jamais rien. Que personne donc ne me blâme, s’il ne m’entend aisément ; car il sera plus blâmable que moi, d’autant que, n’étant point initié en ces sacrées et secrètes interprétations du premier agent (qui est la clef ouvrant les portes de toutes sciences), néanmoins, il veut entendre les conceptions les plus subtiles des philosophes, qui ont été très envieux et qui ne les ont écrites que pour ceux qui savent déjà ces principes, lesquels ne se trouvent jamais en aucun livre, parce qu’ils les laissent à Dieu, qui les révèle à qui lui plaît ou bien les fait enseigner de vive voix par un maître par tradition cabalistique, ce qui arrive très rarement. » (p. 402)

« [Cette précieuse science] est tant aisée que, si je te le disais ou montrais l’art par l’effet, à peine le pourrais-tu croire ni entendre, tant est facile. Mais il y a un peu de peine pour entendre nos mots et d’en savoir la vraie intention. » (p. 467)

« Et ainsi, je regardai là où plus les livres s’accordaient. Alors, je pensais que c’était là la vérité. Car ils ne peuvent dire la vérité qu’en une chose. Et par ainsi, je trouvai la vérité. Car, où plus ils s’accordent, cela était la vérité, combien que l’un le nomme en une manière et l’autre en une autre. Toutefois, c’est tout une substance en leurs paroles. Mais je connus que la fausseté était en diversités et non point en accordance. Car, si c’était vérité, ils n’y mettraient qu’une matière, quelques noms et quelques figures qu’ils baillassent. » (p. 476)

« Il faut remarquer que l’œuvre des philosophes est divisée principalement en deux parties. Les philosophes divisent la seconde partie en pierre blanche accomplie et en pierre rouge également accomplie. Mais, parce que le fondement du secret consiste dans la première partie, ces philosophes ne voulant pas divulguer ce secret, ils ont fort peu écrit de cette première partie. Et je crois que, si ce n’eût été pour éviter que cette science ne parût fausse en ses principes, ils auraient gardé un profond silence sur cette première partie et n’en auraient fait aucune mention. S’ils n’en avaient aucunement parlé, cette même science eût été entièrement ignorée et serait périe ou passerait pour fausse. Comme cette première partie est le commencement, la clef et le fondement de notre magistère, si cette partie est ignorée, la science demeure trompeuse et fausse dans l’expérience. […] C’est pourquoi les philosophes ont appelé ce secret la parole délaissée ou tue en cet art, qu’ils ont presque tous cachée avec soin, de peur que les indignes n’en eussent connaissance. » (p. 506)

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